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« Je n’ai jamais calculé mais j’ai dû passer entre 40 et 50h de travail chez les tatoueurs. La douleur, ça dépend de l’état de forme physique et aussi surtout de l’état moral. J’ai eu plusieurs tatoueurs mais maintenant, j’ai le même depuis 11 ans. J’ai fait mon premier à Perpignan, le second à Avignon et le ... 

« Je n’ai jamais calculé mais j’ai dû passer entre 40 et 50h de travail chez les tatoueurs. La douleur, ça dépend de l’état de forme physique et aussi surtout de l’état moral. J’ai eu plusieurs tatoueurs, mais maintenant j’ai le même depuis 11 ans. J’ai fait mon premier à Perpignan, le second à Avignon et le
troisième à Antibes. A partir de 2005, j’ai toujours fait chez le même à Paris qui me suit, qui me connait. Quand je l’appelle et qu’on échange sur les idées, il sait très bien où je veux aller. Et il sait aussi que au niveau du timing, c’est toujours très court pour moi, ça doit tomber à une période où je ne vais pas dans l’eau. Donc c’est soit en été mais je n’ai pas forcément envie de l’été parce que je veux profiter du soleil et de la plage, soit juste après des championnats de France vers fin avril où généralement on a une dizaine de jours de repos.
»

« Ces tatouages sont pour moi avant tout, je souhaite les voir. C’est pour ça que j’ai beaucoup de mal à me faire à l’idée de me faire tatouer dans le dos. Les seuls que j’ai « derrière » c’est sur le mollet et sur les bras mais j’arrive à les voir.
Les tatouages sont placés selon plusieurs facteurs sur mon corps. Il y a bien évidemment l’aspect esthétique. Au-delà de ça il y a une harmonie qui se crée, j’essaye de créer un équilibre et mon tatoueur m’oriente énormément là-dessus. »

Le nombre de tatouages dans le dos

0

Demandé par la Fédération française (FFN) pour se qualifier aux Jeux Olympiques de Rio lors des championnats de France à Montpellier (29 mars au 3 avril). Il faudra en plus terminer à l’une des deux premières places. Un temps qu’il n’a plus nagé depuis août 2013, en demi-finales des Mondiaux de Barcelone (21s62c) et qu’il n’a réalisé qu’à neuf reprises depuis 2010. Ce seraient les 4èmes JO pour Frédérick Bousquet, seize ans après ses premiers en 2000 à Sydney (Australie).

Contrairement à une majorité de confrères nageurs, Fred Bousquet n’arbore pas d’anneaux Olympiques sur son corps.
« J’ai plus l’impression que c’est un tampon qu’un vrai tatouage.
Je partagerais ce tatouage avec des milliers de personnes ce qui dans l’absolu ne me dérangerait pas mais je ne l’intègre pas.  Et si je regarde chacune de mes Olympiades, je n’en ai pas tiré un souvenir uniquement positif. Ça n’a pas toujours été des expériences accomplies. Ce n’est pas forcément des souvenirs que je me remémore au quotidien. »

Pas d’anneaux Olympiques

Frederick
bousquet

une vie en tatouages

Vice-champion Olympique
avec le relais  4 x 100 m à Pékin (2008)

Vice-champion du monde
du 50m nage libre à Rome en 2009

Double champion d’Europe
du 50m nage libre 2010 et 2012

Ancien recordman du monde
du 50 m nage libre (petit et grand bassin)

Ancien détenteur du record du monde

du 50 yards

32 médailles internationales

palmarès

34 ans – né le 8 avril 1981 à Perpignan

Le dernier en date. Ganesh, le dieu à tête d’Eléphant sur le côté de la cuisse droite. Le dieu le plus vénéré en Inde. « Je ne suis pas bouddhiste mais je pense beaucoup comme eux » explique Bousquet. Ganesh le dieu de la sagesse mais aussi... de la virilité.

Sagesse et virilité

2015

En opposition au côté droit où est tatoué un « Love » sur l’avant-bras, avec le visage de Manon, c’est une tête de mort dans des roses qui orne le bras gauche. Le mot « Hate » est inscrit sur l’avant-bras.

Love VS Hate

2013

Le visage de sa fille Manon, tatoué sur le bras droit avec des ailes d’ange, un attrapeur de rêves et une montre indiquant l’heure de naissance de sa fille.

« MON ANGE »

2013

Une colombe qui porte un parchemin avec deux poèmes en hébreux. Symbole de
« l’amour de l’humanité » pour Fred Bousquet, symbole égale- ment de son attachement à la religion catholique. L’amour qui fait mal : tatoué sur les côtes, c’est le plus douloureux qu’il ait fait.

Espoir et amour

2011

Le 2 avril 2010, Manon est entrée dans la vie du nageur. Avec sa maman, Laure Manaudou, ils décident de se faire tatouer le même dessin.
« Manon » et des fleurs de Lys. Mais il ne le partagera bientôt plus avec la championne olympique, avec qui il est séparé.

Manon

2010

Une branche d’olivier, symbole de la religion catholique, tatoué au retour des Jeux Olympiques de Pékin (2008). Un besoin soudain pour tenter d’évacuer
la douleur de la défaite pour
8 centièmes dans le relais 4x100m nage libre derrière les Américains.

exorciser Pékin

2008

Un signe tribal à l’intérieur de l’avant-bras qu’il partage avec sa sœur Valérie. Leurs deux prénoms sont inclus dans le tatouage, écrit en hébreux.

À ma sœur

2006

Le prénom de son meilleur ami, son « frère » tatoué en 2002 sur le mollet avant de partir s’entraîner à Auburn aux Etats Unis.

Mon « frère »

2002

Celui que l’on fait en douce avant sa majorité. Un tatouage tribal sans signification à la base. « Ma mère a failli tomber dans les pommes » se souvient Bousquet. Aujourd’hui, il a évolué en forme de « 8 », son chiffre porte-bonheur.

Le premier

1998

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